draveil2008

Saturday, March 24, 2007

Draveil peut devenir une ville anti expulsions locatives

Jean-Pascal Bonsignore, Conseiller municipal PCF de Draveil, Conseiller communautaire d’agglomération, fera la proposition d’un arrêté "anti-expulsions pour des raisons économiques ou sociales" au conseil municipal du 30 mars 2007.
Lire la proposition sur http://voilibredraveil.over-blog.com

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Monday, March 12, 2007

Reprise des expulsions locatives: le droit au logement n'est pas une utopie !

Dans trois jours, la loi de la République va autoriser, comme chaque année, que des milliers de familles, notamment des femmes avec leurs enfants, soient jetées à la rue.
Combien seront cette année encore victimes de ce 15 mars ? Beaucoup, on le sait. Le prix des loyers n’a pas cessé de monter, et la précarité, le chômage, les bas salaires n’ont jamais atteint de tels niveaux. Comment s’étonner alors que plus de huit millions de Françaises et de Français soient aujourd’hui mal-logés et que des milliers d’autres soient contraintes de vivre sous la menace permanente de l’expulsion ?
Notre pays est à l’heure des choix. Les Françaises et les Français auront la chance de pouvoir dire, dans quelques semaines, à quoi ressemblera la France de demain. Aussi, en perspective de ce vote, devra-t-on continuer à accepter, derrière la fin de cette « trêve hivernale », que la vie de milliers de nos compatriotes soit réduite à n’être qu’une éternelle guerre contre son bailleur, l’EDF ou au final la violence de la rue ?
Pour nous, la réponse à cette question est évidemment non. Nous n’acceptons pas que l’on puisse à ce point il ne faut pas en rester aux mots, en rester à la simple proclamation d’un « droit opposable au logement » qui ne serait jamais rendu effectif ; il faut interdire ces expulsions locatives pour assurer à tous et toutes un véritable droit au logement.
Notre pays a les moyens de garantir la sécurité matérielle de chaque homme, de chaque femme, de chaque enfant.
Battons-nous pour que dans la vie de tous les jours, l’humain supplante le marché; pour que la satisfaction de nos besoins essentiels, à tous et toutes, passe avant tout le reste; pour que la Nation assure enfin, comme elle le proclame dans sa constitution, « les conditions nécessaires au développement de l’individu et de la famille. »
Il revient donc à l’Etat de se doter des moyens effectifs pour assurer la mise en oeuvre du droit au logement.
Tout comme il existe un service public de l’Education nationale, un système d’assurance maladie, exigeons la création d’un service public du logement et de l’habitat. En urgence, exigeons l’interdiction immédiate des expulsions et la fin des coupures d’eau et d’électricité. Afin d’aider les familles en incapacité de payer leur loyer, exigeons l’instauration d’une garantie du risque locatif pour l’accès et le maintien dans un logement décent et la limitation des dépenses de logement à 20% des revenus du foyer.
Ensuite, 120 000 logements sociaux par an, 120 000 logements de haute qualité environnementale, à loyer très modéré, jusqu’à satisfaction des besoins, devront être construits en priorité. Ces logements devront être obligatoirement construits dans toutes les municipalités UDF et UMP violant délibérément la loi SRU. Enfin, la politique de mise en vente du parc locatif social, proposée même par Ségolène Royal, devra être abandonnée. Pour cela, le budget du logement devra être porté jusqu’à 2% du PIB. Les cadeaux fiscaux aux plus riches qui louent à des loyers inaccessibles seront arrêtés. Tout le système public de financement du logement social (Livret A, Caisse des Dépôts et des Consignations, etc.) sera mobilisé pour financer la construction de ces logements. Le 1% patronal sera relevé jusqu’à 1%... et la spéculation foncière et immobilière fortement taxée.
Le droit au logement n’est pas une utopie. C’est notre horizon. C’est notre horizon si le 22 avril, les Françaises et les Français font le choix des hommes contre celui du marché en portant le plus haut possible la gauche populaire et antilibérale.